Forum des Randonneurs Montblanais

Des objets connectés, il y a en a de plus en plus, même pour la randonnée:

mais, même s'il n'est pas réservé à la randonnée le top du top c'est Lily:  

quel imagination Robert , vive le progrès bonne journée

Mais la rando,n'est ce pas une belle occasion de "déconnecter" justement?

impossible.

Personnellement, j'aime bien prendre des photos des amis, des paysages, des villes avec l'idée souvent de les retravailler, de laisser libre cours à mon imagination, bref de créer autre chose mais aussi de garder trace de l'évènement.
Je comprends que lorsqu'on fait de la compétition, de la danse etc. on ait besoin de la photographie pour améliorer les gestes, leur esthétique, harmonie ou efficacité.

Mais ce besoin d?être filmé ou de filmer constamment me laisse dubitative. D'abord il développe un narcissisme assez puéril. Chacun de nous devient "le centre du monde". On n'en finit plus de ne voir que soi. Par ailleurs on restreint sa propre vision du monde. On ne voit que ce que l'on a pris le temps de photographier ou pire encore on ne voit que ce que l'appareil (ici Lily) photographie.

Troisième chose, c'est ce besoin d'avoir un objectif sur soi pour capter les faits et gestes.  Pour reprendre l'expression de Geneviève jamais on ne se déconnecte (addiction?), jamais on n'échappe à cet autre regard, celui du robot, pire on en redemande !

Je pense à ce tableau qui est au Prado et qui représente un ?il, un ?il qui nous fixe d'où qu'on le regarde et auquel on ne peut échapper. Le peintre dont j"ai oublié le nom représente le regard de Dieu, à qui rien n'échappe et en particulier nos erreurs, nos errements. Besoin inconscient d'être surveillé ???.... Bonne journée avec le meilleur et le pire de la technologie...

C'est tout de même bien vu. Après chacun fait comme il veut.

fracture numérique générationnelle ou nomophobie.    

Article dans WIKIPEDIA à propos de NOMOPHOBIE :

"Cette étude a révélé que 53 % des utilisateurs de téléphones mobiles (76 % chez les jeunes de 18 à 24 ans) au Royaume-Uni ont tendance à être anxieux quand leur téléphone est perdu, à court de
batterie ou de crédit, ou qu'ils n'ont aucune couverture réseau1. Elle a également révélé qu'environ 58 % d'hommes et 48 % de femmes
souffrent de cette phobie, et 9 % se sentent stressés lorsqu'ils n'ont
pas leur téléphone portable. L'étude a été effectuée à partir d'un
échantillonnage de 2 163 personnes et montre que ce phénomène s'est amplifié avec l'avènement des smartphones et des forfaits illimités8. 55 % des personnes interrogées ont cité le fait de garder le contact
avec leur famille ou leurs amis comme étant la principale raison pour
laquelle ils sont anxieux sans leur téléphone portable9. 10 % des personnes interrogées disent qu'elles ont besoin d'être
joignables à tout moment à cause de leur travail. L'étude montre que le
niveau de stress induit par les cas standards de nomophobie est
comparable à celui du trac éprouvé lors du jour de son mariage ou à une
consultation chez le dentiste9. Selon une étude commanditée en 2010 par le fabricant Nokia, les utilisateurs consulteraient leur smartphone 150 fois par jour, soit en moyenne toutes les 6 minutes et 30 secondes, au cours d'une journée de 16 heures10.Cependant, user du terme de « phobie » peut paraître quelque peu exagéré car, dans la majorité des cas, il ne s'agit que d'une anxiété banale11. Plus d'un nomophobe sur deux affirme ne jamais éteindre son téléphone portable12."REMARQUE: il semblerait que nomophobie indique étymologiquement "peur de la loi" et non "angoisse liée à l'utilisation du téléphone portable". Donc le néologisme ne serait pas approprié.
Ici dans la video il ne s'agit pas de téléphone portable. Néanmoins, on retrouve le besoin du LIEN, ici  par l'intermédiaire du regard.

oui, mais tout n'est pas perdu

Ben non, sinon ce ne serait pas drôle....