Forum des Randonneurs Montblanais

Franz-Olivier Giesbert   vous en parlera ce soir sur France 3  à 20h50   : L'animal est une personne 

Je ne sais pas si on peut dire que l'animal est "une personne", d?ailleurs je ne le crois pas,  mais c'est un être vivant doué d'une intelligence, d'une sensibilité et les élevages intensifs industriels sont un scandale à la fois vis à vis d'eux qui sont élevés dans des conditions épouvantables et vis à vis de nous consommateurs parce qu'ils supposent que nous ne méritons pas mieux que de des animaux de batterie. Ils sont aussi honteux au regard de la manière dont l'homme traite la nature, l'exploite à outrance, l'abîme et la transforme progressivement en un désert.
Cela aussi c'est une forme de barbarie qui n'obéit qu'au  profit, à l'égoïsme de quelques uns totalement indifférent au sort au au devenir de l'humanité.

       

Toujours la même tarte à la crème des personnes bien pensantes. Comment voulez-vous nourrir 66 millions de français sur 640 000km** sans élevage intensif, ni agriculture intensive, ni pisciculture intensive? Nous importons même des denrées de pays situés aux antipodes.
Question barbarie, que dire des abattoirs où l'on a remplacé l'abattage par merlin à un égorgement pour plaire à une communauté religieuse. Un animal mort ne saigne pas!!!!!
Vu les derniers évènements il vaudrait mieux chercher la barbarie ailleurs que dans les élevages!!!!

 Il n'y a pas seulement 66 millions de français à nourrir mais plus de 6 milliards d'hommes sur terre avec un demande croissante mais variable selon les régions, un accès inégal à la nourriture, les pays les plus riches étant de gros consommateurs souvent producteurs et exportateurs ce qui n'est pas le cas des pays pauvres qui ne peuvent être auto-suffisants. D'où des pbs de sous-alimentation. Les modes de consommation et les habitudes alimentaires sont différents également. Sans doute faudrait-il revoir les exigences des pays riches à la baisse : nous mangeons trop et mal et nombreux sont les pbs de santé publique.

La nécessité d?augmenter les surfaces cultivées et les rendements, de faire un élevage productiviste et intensif ne doit pas nous faire oublier tous les pbs liés à l'utilisation de produits chimiques, de semences performantes , des risques de mécanisation à outrance pour les sols, des pbs liés à la surexploitation de l'eau pour l'irrigation de cultures, à la pollution des nappes phréatiques, à la transformation incontrôlée ds paysages (avec augmentation des risques d'inondation etc.) et n'oublions pas les risques sanitaires telle que "la vache folle", l'utilisation d'antibiotique à outrance ds les élevages etc..

Comment ne pas penser que l'équilibre fragile qui est celui de la Terre réclame des compétences et surtout des manières d'envisager son exploitation de manière Éthique pour lui permettre de perdurer. A quoi bon avoir un jeunesse si c'est pour lui offrir un désert en guise d'avenir? Par ailleurs, ce n'est pas en jouant aux apprentis sorciers, en dénaturant cruellement les élevages et les terres que l'on parviendra à nourrir tout le monde. Bien au contraire. Par ailleurs, le gaspillage alimentaire tel qu'il existe dans notre pays et ds les pays riches a de quoi nous interroger sur les objectifs de la surproduction et sur nos mauvaises habitudes alimentaires.

D'après le PNUE, au niveau mondial,  les pertes et gaspillages le long des chaines de distribution de nourriture correspondant à 100 milliards de dollars par an. ET pour la FAO, 1,3 milliards de nourriture sont gaspillées, ou perdues par an....La barbarie a beaucoup de visages....

bien parlé Annie.
Et l'élevage pour la fourrure est surement aussi nécessaire !!!